L’IA révolutionne les rapports financiers : Une transformation incontournable selon KPMG

Selon le récent rapport de KPMG, l’intelligence artificielle (IA) est en train de bouleverser les pratiques de reporting financier et d’audit. Parmi les 1800 entreprises interrogées, 72 % utilisent déjà l’IA, une proportion qui devrait atteindre 99 % d’ici trois ans, marquant ainsi un passage vers une « ère IA » dans la finance​.


L’étude révèle que l’IA est déjà au cœur des priorités budgétaires, représentant en moyenne 10 % du budget informatique. Les entreprises, surtout les grandes structures, augmentent leurs investissements dans cette technologie, avec une croissance prévue de 25 % dans les trois ans à venir​.

Les entreprises voient dans l’IA un levier pour améliorer la précision et l’efficacité des audits. KPMG souligne que 64 % des répondants attendent de leurs auditeurs qu’ils renforcent la gouvernance de l’IA et mènent des évaluations de maturité de cette gouvernance. Les attentes sont encore plus élevées pour les « Leaders » de l’IA, qui privilégient des audits continus et prédictifs grâce à l’IA​.

Malgré les avantages, l’IA présente des défis : les inquiétudes portent principalement sur la sécurité des données, la conformité réglementaire, et les risques éthiques. La question de la transparence et de la durabilité dans l’usage de l’IA reste également un sujet sensible. Les entreprises avancées adoptent des cadres éthiques pour gérer ces enjeux, en intégrant l’IA dans des structures de gouvernance robustes​.

Pour les leaders de l’IA, cette technologie promet une prise de décision éclairée grâce à des analyses prédictives et des informations en temps réel. Ces avancées offrent une compétitivité accrue, facilitant une meilleure gestion des risques et un reporting plus précis. En somme, KPMG conclut que l’IA n’est plus une vision futuriste mais un impératif stratégique pour transformer le paysage financier et soutenir la prise de décisions éclairées dans un contexte économique de plus en plus complexe​.

Consulter l’enquête KPMG

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